Dennis Brown – « No Man Is An Island » 1970

chanteur reggae jamaicain, Dennis Brown

« No Man Is An Island » – Recto

A l’occasion de l’anniversaire de Dennis Brown (Né le 1er février 1957), je vous propose un petit retour dans le temps pour parler de son premier album « No Man Is An Island ».

chanteur jamaicain Dennis Brown

« No Man Is An Island » – Verso

Dennis Emmanuel Brown a commencé à chanter à l’âge de 11 ans. Comme beaucoup d’artistes jamaïcains, il a débuté sa carrière dès son adolescence, il a en effet sorti son premier disque en 1970. A l’instar de Delroy Wilson ou de Ken Boothe, Dennis Brown a d’abord enregistré au Jamaican Recording Studio, plus connu sous le nom de Studio One, l’un des labels fondateurs de la musique Jamaïcaine dirigé par Clement Coxsone Dodd.

Intitulé « No Man Is An Island », le disque rassemble 12 morceaux qui démontrent le potentiel vocal du garçon. Parfaitement secondé par des chœurs et accompagné par les musiciens attitrés du label Studio One, The Sound Dimension, cet album a mis en lumière un artiste prometteur, qui sera plus tard surnommé, « le prince du reggae » par Bob Marley.

A seulement 13 ans, Dennis Brown possède déjà une voix puissante qui apparait toutefois encore un peu fragile à l’image de certains morceaux tels que « Make It Easy On Youself »,  « Never Fall In Love », ou « No Man Is An Island ». Ce dernier, qui ouvre l’album est aussi sa première composition originale. Sur d’autres titres, sa voix parait bien plus affirmée à l’image de sublimes productions comme  « Created By My Father », « I Have Got To Go » ou « Rain Drop Keep Falling ». Malgré son jeune âge, ses prestations impressionnent tout au long de l’album qui se referme sur une note gospel-soul avec un superbe morceau baptisé « God Bless The Children ». Côté instrumentales, le disque est un juste équilibre entre rythmes rocksteady et prémices du reggae. Dennis Brown perpétue l’esprit de la période rocksteady avec des textes traduisant essentiellement des messages d’amour à l’exemple de titres comme « I Need Some One », « I Love you Madly » ou bien « Something Bugging me ».

Sa carrière et sa voix vont exploser dans les années suivantes avec un nombre incalculable d’albums et de singles. On peut notamment citer deux gros classiques : « Vision Of Dennis Brown » en 1976 puis « Wolf And Leopards » en 1977. Il est devenu l’un des artistes reggae les plus connus de la planète après Bob Marley avant de s’éteindre en 1999 alors âgé de 49 ans. Je vous laisse avec une petite playlist dédiée à Dennis Brown, 5 morceaux tirés de son premier album, puis une petite quinzaine d’excellents morceaux de son répertoire issus d’albums variés. N’hésitez pas à laisser vos morceaux préférés en commentaire !

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4 réflexions sur “Dennis Brown – « No Man Is An Island » 1970

  1. Ami février 4, 2015 à 6:44 Reply
    • A.D février 6, 2015 à 8:26 Reply

      Salut Franck,

      Merci pour ton message et cette très belle sélection !
      One Love,

      Arnaud.

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  2. nicole haag février 9, 2015 à 10:09 Reply

    A « je suis Charlie » je préfère « n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas. C’est pour toi qu’il sonne » No Man is an Island (John Donne 1624)

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    • A.D février 10, 2015 à 6:33 Reply

      Bonjour Nicole,

      Merci pour cette petite référence poétique 🙂

      A bientôt,

      Arnaud.

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